Le contrôle technique réglementaire, qui doit être effectué tous les 2 ans, a deux objectifs : un objectif sécuritaire et un objectif environnemental en vérifiant le niveau de pollution produit par le véhicule.
Une directive européenne de 2014 prévoit qu'un certain nombre de défaillances présentes sur les véhicules automobiles seront sanctionnées plus durement lors du contrôle technique obligatoire. Cette nouvelle réglementation entrera en vigueur le 20 mai 2018.
Demain, ce ne seront pas moins de 606 points qui seront contrôlés.
Ces points de contrôle seront répartis en 3 catégories : 139 défaillances mineures, 340 défaillances majeures et 127 défaillances critiques (c'est-à-dire présentant un danger direct et immédiat pour la sécurité routière ou ayant une incidence grave sur l'environnement).
Le grand changement vient de la création de la catégorie "défaillance critique", c'est-à-dire potentiellement dangereuse. Il va y en avoir 127 au total, telles que l'absence de liquide de frein, une usure importante des plaquettes, des feux qui ne fonctionnent pas, l'absence de rétroviseurs… Dans ce cas, une vignette sera posée sur le pare-brise de votre voiture et vous aurez alors seulement 24 heures pour faire les réparations. Le véhicule ne pourra circuler que pour le reste de la journée. Sinon, vous encourez un PV de 135 euros et l'immobilisation du véhicule.
Côté tarif, les contrôles techniques devraient subir 15 à 20 % de hausse du prix. Une augmentation consécutive au fait que la visite sera plus longue et que les centres auront dû, préalablement, former leurs contrôleurs.
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