Des rapports locatifs plus simples
Finie la liste interminable des justificatifs à fournir lors de la signature du bail. Si la loi est adoptée en l'état, elle propose que soit fixée, par décret, une liste limitative des documents pouvant être demandés par le propriétaire, ainsi qu'un modèle type de bail (qui devra contenir de nouvelles mentions obligatoires comme, par exemple, le montant du précédent loyer) et d'état des lieux.
Le bail devra détailler les équipements mis à la disposition du locataire et indiquer la surface exacte du logement. Si le locataire constate que la surface louée est inférieure à celle mentionnée, il pourra demander une diminution du loyer équivalente à la différence constatée. Une notice informative, annexée au bail, précisera les droits et obligations du propriétaire et du locataire. En fin de bail, le congé donné par le propriétaire devra être accompagné d'une note d'information sur les droits du locataire.
Restitution de la "caution" et frais d'agence
Le délai pour restituer le dépôt de garantie sera toujours de deux mois. Mais en cas de dépassement ou de refus de restitution non motivé, une majoration de 10 % des sommes à rembourser sera opérée par mois de retard.
Toujours en ce qui concerne la fin de bail, dans le cas d'une location vide, le délai de préavis serait réduit à un mois dans les zones dites "tendues".
Plus de transparence pour les locataires
La loi ALUR prévoit entre autres :
- l'affichage de la rémunération des agents immobiliers ;
- les commerciaux et salariés des agences immobilières devront "justifier d'une compétence professionnelle qui sera définie par décret en Conseil d'État" ;
- la mise en place d'un Conseil national de la transaction et de la gestion immobilière, chargé de proposer des règles déontologiques au ministère de la Justice et d'élaborer des programmes de formation continue.



