Les résidences universitaires
Ces résidences sont proches du lieu d'études, et bien desservies par les transports en commun. Avec, en prime, une ambiance étudiante !
Pour plus d'infos : contactez le CROUS et/ou le Centre d'information et de documentation jeunesse.
Les résidences étudiantes privées
Les + : un très bon confort. Des services conçus pour faciliter la vie des étudiants tels qu'une buanderie, une cafétéria, une connexion internet haut débit, une salle de sport, voire une piscine pour les résidences les plus luxueuses... Et c'est l'assurance pour l'étudiant de vivre dans un lieu totalement sécurisé.
MAIS... Les loyers mensuels sont équivalents au prix d'une location classique. Et il y a des frais de dossier (1 mois de loyer) et une caution (2 mois de loyer). Cependant, l'étudiant peut bénéficier de l'APL (Aide personnalisée au logement) ou l'ALS (Allocation de logement à caractère social), versées par la CAF (Caisse d'allocations familiales), destinées à couvrir partiellement le loyer.
Quelle que soit la piste choisie, rendez-vous
sur place pour visualiser l'environnement !
Pour plus d'infos : contactez l'ADELE (Association pour le développement économique du logement étudiant).
La location classique
Les + : la souplesse. Un locataire peut facilement changer de toit. Pour un loyer moyen, comptez 700 euros à Paris. Ce chiffre tombe à 520 euros dans les villes de plus de 300 000 habitants, et aux alentours de 450 euros dans les autres villes.
MAIS... Avec l'allongement des études, la hausse des prix des loyers, la note globale peut s'avérer salée au bout du compte, surtout dans les grandes villes ! Si vous souhaitez l'alléger, visez les quartiers périphériques, car ils sont nettement moins chers que les centres-villes.
Et la colocation ? C'est une bonne alternative, car elle permet au locataire de louer à meilleur coût. En effet, plus un logement est grand et plus le loyer au mètre carré est faible. Pour être clair, il est plus avantageux de louer un 6 pièces plutôt que 6 studios !
L'investissement d'un appartement
Les + : vous offrez un toit à votre rejeton, le temps de ses études, et vous vous constituez un patrimoine. Une bonne occasion de vous offrir pour la retraite un complément de revenu avec un loyer qui suivra l'inflation.
MAIS... Il faut trouver des liquidités. Le ticket d'entrée reste abordable, il est de l'ordre de 70 000 à 110 000. Sachant que l'emplacement rêvé se situe au pied des universités ou du centre-ville.
Comment se porte le marché immobilier ?
Cette baisse des taux vous permet d'augmenter votre pouvoir d'achat immobilier. Vous pouvez ainsi obtenir un crédit plus conséquent pour une même mensualité.
Du côté des prix des appartements, ils font le grand écart suivant la ville où ils se situent. Limoges reste la ville la moins chère : 1 330 euros/m². Paris détient toujours la palme d'or avec 8 140 euros/m².
Et, au milieu, beaucoup de villes intermédiaires affichent des prix plus attractifs comme Bordeaux (2 840 euros/m²), Toulouse (2 420 euros/m²), Lille (2 886 euros/m²) ou Montpellier (2 622 euros/m²).
Évitez d'investir dans des surfaces trop petites. Privilégiez les biens de plus de 14 m² pour éviter la surtaxation entrée en vigueur en 2012 pour les logements d'une superficie inférieure à 14 m² et qui affichent un loyer de plus de 40 euros le m².
Pour ceux qui envisagent l'achat d'un studio neuf dans une résidence étudiante, attention car vous ne pourrez pas le louer à votre enfant. Vous devrez accepter d'en confier la gestion à un exploitant, bénéficiant d'un bail commercial de 9 ans au minimum, qui se chargera de le sous-louer.
Ces résidences étudiantes sont éligibles au dispositif Censi-Bouvard qui permet, dans le neuf, de bénéficier d'une réduction d'impôt de 11 %, calculée sur le montant de l'investissement (limité à 300 000 euros).
Rendez-vous sur immonot.com pour consulter des offres immobilières.
Prêter un logement à son enfant, que dit la loi ?
Un notaire conseille de bien préciser qu'il s'agit d'un contrat conclu "intuitu personae" (en considération de la personne), pour éviter, par exemple, que le petit ami de votre enfant ne puisse revendiquer un droit, notamment en cas de séparation.
Le notaire rajoute par ailleurs : "si l'enfant poursuit des études supérieures et n'a pas de ressources, le prêt à usage ne risque presque jamais d'être considéré comme une avance sur la succession.
Cependant, la mise à disposition ne doit pas se poursuivre dès lors que l'enfant travaille ou dispose de ressources lui permettant de se loger. Sinon, le prêt sera requalifié, pour cette période, en avantage indirect rapportable à la succession (sauf si l'inverse est prévu par voie testamentaire).
Certains parents optent pour la location mais, dans ce cas, l'étudiant ne pourra pas bénéficier d'aide au logement, comme l'Allocation de logement sociale ou l'Aide personnalisée au logement. Si vous louez un logement à votre enfant, il convient de pratiquer un loyer normal (éventuellement une décote, mais pas plus de 10 %). Dans ce cas, aucun problème pour déduire les charges".
Le logement intergénérationnel
Pour plus d'infos :
leparisolidaire.fr
ensemble2generations.fr
De quelles aides peut bénéficier l'étudiant pour se loger ?
Vous pouvez faire une simulation sur le site de la Caisse d'allocations familiales. Ces aides ne sont pas cumulables. Pour en bénéficier, le logement de l'étudiant ne doit pas appartenir aux parents ou aux grands-parents ni au conjoint ou concubin. Par ailleurs, l'attribution de ces aides ne peut se faire pour des jeunes de moins de 20 ans pour lesquels les parents touchent des prestations familiales !
Aujourd'hui, presque tous les jeunes inscrits dans le supérieur, ayant un bail à leur nom, ont droit à l'APL, indépendamment du revenu de leurs parents.



