Étape 1 : poser le bon diagnostic
Obligatoire au moment de la vente et de la location d'un bien immobilier, le Diagnostic de performance énergétique (DPE) donne des informations sur la consommation d'énergie et l'émission de gaz à effet de serre.
Il doit amener à s'interroger sur les vecteurs de déperdition d'énergie. Avec la toiture, les murs représentent la zone la plus perméable d'une maison (20 à 25 % de chaleur perdue). Des travaux d'isolation, par l'intérieur ou par l'extérieur, sont prioritaires si aucun dispositif n'existe.
D'autant plus si la construction est sujette à toute forme d'humidité qui remonte dans les murs par capillarité. Il est conseillé de poser un drain périphérique pour éviter que les eaux de ruissellement stagnent.
Étape 2 : adopter la bonne technique
- l'isolation par l'intérieur qui procure un excellent confort thermique et acoustique. Même si elle réduit la surface habitable, il existe des matériaux avec un bon rapport résistance/épaisseur (0,030 à 0,032 W/(m.K) ;
- l'isolation par l'extérieur qui, même si elle modifie l'aspect du bâtiment, se révèle être une bonne solution. Elle limite les ponts thermiques. Seul bémol, elle est plus onéreuse et compliquée à mettre en oeuvre.
Étape 3 : choisir son isolant
- la laine minérale, très répandue, efficace à la fois pour l'isolation thermique et acoustique, à un moindre prix ;
- les laines végétales, comme la paille, laine de chanvre, ouate de cellulose, laine de bois... très efficientes, mais plus onéreuses ;
- les laines animales de canards et moutons, dont la mise en oeuvre est plus délicate !



