Comment ça marche ?
Les entreprises aident au financement de la résidence principale de leurs salariés en reversant une part de leur masse salariale.
Depuis 1992, cette participation s'élève à 0,45 % des rémunérations versées aux salariés.
Qui peut en profiter ?
Mais l'emprunteur doit être primo-accédant, c'est-à-dire ne pas avoir été propriétaire de sa résidence principale depuis 2 ans (sauf cas de mobilité professionnelle).
Que finance-t-il ?
S'il s'agit d'une construction, elle satisfait aux critères de la RT 2012 (Réglementation thermique).
Dans le cas d'un bien ancien, son niveau de performance énergétique doit être au moins de "niveau D". Cette valeur résulte du Diagnostic de performance énergétique (DPE).
Quel montant ?
Mais son montant varie en fonction de la zone géographique (zone A, B1, B2 ou C) où se trouve le bien :
- Zone A Bis : Paris et 1re couronne.
- Zone A : 2e couronne, Lyon, Marseille, Nice, Lille.
- Zone B1 : grandes agglomérations de plus de 250 000 habitants.
- Zone B2 : villes entre 50 000 et 250 000 habitants.
- Zone C : reste du territoire.
Il faut en faire la demande auprès de son employeur, sachant que ce dernier a la possibilité de refuser. Dans la majorité des cas, le prêt est toutefois consenti par un organisme collecteur.
À savoir !
- en situation de mobilité professionnelle ;
- de moins de 30 ans ;
- dans le cadre de l'accession sociale à la propriété ;
- anciennement locataires d'un logement HLM en zone A et B1 ;
- de logements HLM ou appartenant à une filiale de CIL.



