On se croise dans un ascenseur, un hall d'entrée ou dans les cages d'escalier. On échange quelques mots sur le perron ou devant une clôture. Mais jusqu'où vont ces relations de voisinage ? Le verdict.
- 51 % des Français sont des voisins discrets. Ils sont polis mais ne souhaitent pas que la relation évolue de façon plus intime.
- 32 % sont sociables. Ils aiment créer des liens avec leurs voisins et leur rendre service. Ils sont à leur écoute.
- 8 % sont solitaires. Ils ne souhaitent pas connaître leurs voisins, leur parler. Et la fête des voisins ce n'est vraiment pas pour eux.
- 7 % sont sans-gêne. Ils se comportent comme s'ils étaient les rois du monde. Écouter la musique à fond, laisser traîner une poubelle ne leur pose aucun problème.
La Fête des Voisins : un succès en demi-teinte
Initiative française, lancée en 1999 par l'association Immeubles en Fête afin de lutter contre l'isolement, la fête des voisins a pris une dimension mondiale. C'est une belle occasion pour les habitants d'un quartier de se retrouver autour d'un verre ou d'un repas. Selon notre enquête, 18 % comptent participer à la fête des voisins. 39 % iront s'ils n'ont rien de mieux à faire. Et 36 % ne souhaitent pas copiner avec leur voisin.
Côté savoir-vivre : pas mal !
Si on salit un hall d'immeuble, on nettoie illico presto (88 %). Mais on reste un peu sauvage quand même. Seulement 33 % d'entre nous vont se présenter à leur voisin lors d'un aménagement. Par contre, on est courtois : 71 % n'hésitent pas, s'ils sont présents, à aider un voisin en difficulté.
Finalement, les relations de voisinage restent assez superficielles et quand on déménage, pour 49 % on ne regrette pas de quitter nos voisins.
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