C'est la raison pour laquelle la loi Alur se voit pourvue de dispositifs de surveillance comme l'encadrement des loyers et la GUL (Garantie universelle des loyers). Ainsi, les loyers ne pourront excéder de plus de 20 % un tarif médian, fixé par le préfet, et une cotisation de 1 à 2 % sur le montant du loyer indemnisera les propriétaires en cas d'impayés. À cet arsenal, s'ajoute la notion de Plan local d'urbanisme intercommunal qui interviendra sur les problèmes de recours et de droit à construire.
La ligne d'arrivée n'est pas encore franchie pour la loi Alur (prochainement au Sénat), qu'une sortie de piste n'est pas à exclure lors de son application. En effet, la régulation des loyers fait peser des menaces sur la rentabilité des biens locatifs ! Si les investisseurs se détournent de l'immobilier, comment la production de logement pourra-t-elle repartir à la hausse et atteindre les 50 000 unités par an ?
De toute évidence, le terrain comporte des pièges ! Il faudra une excellente expérience du pilotage pour arriver à faire se rencontrer, durablement, les attentes des locataires, des bailleurs et des professionnels de la construction !



