Il faut dire que le nouvel impôt de solidarité, qui consiste à relever de 3,8 à 4,5 % la part perçue par les départements, est la conséquence de la météo maussade qui aura affecté le marché immobilier en 2013. Comme le nombre de transactions n'a pas encore retrouvé son rythme de croisière - 858 200 ventes dans l'ancien en 2011 contre 650 000 prévues en 2013 - les recettes fiscales n'ont pas évolué dans des proportions souhaitables !
Mais n'aurait-il pas mieux valu fertiliser le terrain de la transaction immobilière, en contribuant à fluidifier le marché, plutôt que d'alimenter le flot fiscal ? Pour l'heure, il faut espérer que le nombre de conseils généraux qui décideront d'appliquer la mesure sera le plus limité possible.
Cette hausse des frais dits "de notaire" est regrettable, mais n'est pas une vraie menace en soi, car elle est largement compensée par la baisse des prix de l'immobilier et les taux d'intérêts d'emprunt au plus bas.
Rappelons, enfin, que la part des droits de mutation qui revient au notaire, pour l'acquisition d'une maison ou d'un appartement, représente une portion minoritaire et n'augmentera pas.



